Prosper Eve, historien

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Prosper Eve est un Réunionnais engagé  pour la recherche de la vérité et fécond en Humanité. Chevalier de la Légion d’Honneur le 1er janvier 2020.

Historien français réunionnais contemporain. Maître de conférence à l’Université de La Réunion, directeur du Département d’histoire et professeur d’histoire moderne. 

Président de l’Association historique Internationale de l’Océan Indien.  Initiateur de la Semaine de l’Histoire à La Réunion. Ses travaux, ses recherches et ses publications portent sur  un champ très large : histoire de la religion populaire, de la mort, de la peur, de l’amour, de la laïcité, histoire économique (l’aventure du caféier à Bourbon, etc.),  histoire culturelle et de grandes figures réunionnaises notamment d’Auguste Lacaussade, abolitionniste et poète (*), de Françoise Aimée Pignolet de Fresnes / Mère Marie-Madeleine de la Croix (**)  égalitariste et créatrice des Filles de Marie…

Prosper Eve Sudel Fuma. 7 mars 2011. Hommage aux 25 esclaves condamnés à mort après la révolte de 1811. © Michèle Pétraz

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Ses livres sont disponibles dans toutes les médiathèques réunionnaises et sur tous les lieux de vente en direct comme sur internet.

Lire sur site « Réunionnais du Monde »  Voir nombreux CD avec sa participation parmi la centaine éditée  par l’Association Réunionnaise Culture et Communication : « Les Dossiers de l’ARCC » outils pédagogiques nés des archives audio collectées en partenariat avec des laboratoires de recherche, des chercheurs, des écrivains, des artistes, des témoins, etc.

(*) fruit de l’union libre entre Pierre-Augustin Cazenave de Lacaussade,  avocat (famille bordelaise) et d’une métisse libre affranchie Fanny-Lucile dite Desjardins».

(**) Triple CD par Prosper Eve notamment sur Marie Madeleine de la Croix : « Le 16 avril 1849, cinq mois après l’abolition pacifique de l’esclavage à La Réunion, dans cette colonie française du Sud-Ouest de l’océan Indien ou` les anciens propriétaires d’esclaves brillent par leur esprit d’intolérance, car ils ne veulent pas reconnaître dans les affranchis, des égaux, des citoyens, une fille née à Saint-André dans le quartier du Désert, Francoise Aimée Pignolet de Fresnes, se lève pour donner son vrai sens au mot fraternité adopté par les révolutionnaires de 1848 en France. Elle avance les mains vides vers la Rivière-des-Pluies, localité de Sainte-Marie, pour fonder une congrégation religieuse destinée à accueillir des filles des pays de l’océan Indien, de toutes conditions sociales, indépendamment de leur race et de leur ancien statut pour venir en aide à tous les abandonnés …(vieillards, malades – lépreux, handicapés, enfants abandonnés).Critiquée par les puissants de son temps, menacée par Sarda Garriga, elle ne recule pas, elle tient bon. Au sortir de l’esclavage, Aimée Pignolet de Fresnes accomplit un geste de réconciliation d’une grande intensité…»

Elle est la première à accueillir de filles de toutes origines et couleurs,  d’anciennes esclaves à coté des filles de planteurs… et surtout à les traiter sur un pied d’égalité.

Prosper Eve, Du torchis à la pierre, La congrégation des Filles de Marie, 1849-1999, Saint-André, 1999 Prosper Eve, Mère Marie Magdeleine de la Croix (1810-1889). Foi, Espérance, Charité. Saint-André, 2002.

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